Quel avenir pour l’immobilier en 2022 ?

Le marché immobilier a connu des hauts et des bas au cours de ces deux dernières années. Il s’agit d’un secteur toujours actif et en pleine transformation. Face aux conséquences de la pandémie, de nombreux changements sont constatés. Mais quel est l’avenir de l’immobilier en 2022 ?

L’immobilier en 2022 : une baisse de 20% des prix de vente

Le secteur immobilier en France a connu un grand chamboulement durant les périodes de pandémie. On observe une évolution inégale des prix dans différentes régions de France et en particulier à Paris et en Île-de-France.

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De nombreux Français sentent l’envie de changer d’air et de respirer l’air de la campagne. Ils décident alors de quitter les grands centres et rejoignent des départements attractifs côté prix de vente. Parmi ces départements se concentrent en région parisienne.

Ce grand changement de comportement d’acheteur a donc entrainé :

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  • Une hausse des ventes ainsi que des prix des résidences principales et des résidences secondaires.
  • Cette hausse s’observe en dehors des grands centres.

Cependant, pour éviter d’arriver aux bulles et aux krachs boursiers, le prix de l’immobilier devrait alors chuter de 20% en 2022. En revanche, une inégalité sera aussi constatée entre les profils d’emprunteurs :

  • Les ménages qui gagnent des revenus corrects sont en mesure d’acquérir leur résidence.
  • Près de 30% des Français seront exclus.

Ainsi, c’est la solvabilité de l’emprunteur qui aura un impact sur la baisse du prix de l’immobilier en 2022. Aussi, on peut donc s’attendre à une baisse de prix de 15% à 20% dans les grandes villes. Ou éventuellement, les prix de l’immobilier vont se stabiliser, mais non forcément connaître une baisse.

L’immobilier en 2022 : les facteurs qui influencent le prix de vente

L’évolution du marché immobilier en 2022 n’est pas encore bien précise. Mais il existe certainement deux hypothèses :

  • Soit les prix de l’immobilier tendent à se stabiliser dans les grandes villes.
  • Soit les prix de l’immobilier tendent à se baisser.

Mais il existe tout de même de nombreux facteurs qui influencent la tendance des prix de l’immobilier :

  • L’impact du coronavirus sur la réalité du marché.
  • La baisse de la demande.
  • La solvabilité des emprunteurs.
  • Le durcissement des conditions d’octroi des prêts.
  • La hausse du taux d’intérêt.

Mais on peut  également prendre en compte le facteur humain. Notons que l’impact du coronavirus a aussi changé le comportement des acheteurs. Au lieu de chercher des maisons dans les grandes villes, la majorité d’entre eux préfèrent rejoindre les villes limitrophes.

Enfin, concernant la baisse de la demande dans la grande ville, cela s’explique par le faible pouvoir d’achat des acquéreurs, mais également de leur solvabilité. On n’est plus en mesure de contracter des prêts immobiliers avec un taux d’endettement de 33%.

Face à cela, le HCSF a décidé d’étendre ce seuil jusqu’à 35%. Les banques qui imposent un taux d’endettement de 33% seront alors sanctionnées.

L’immobilier en 2022 : vers une évolution inégale des prix

Difficile d’estimer avec précision l’évolution du prix de l’immobilier en 2022. Mais une chose est sûre, cela dépend toujours du comportement de l’acheteur, des localisations et du taux d’intérêt. On observe d’ailleurs une hausse progressive du taux d’intérêt. À ce titre, il faut s’en tenir à la loi de l’offre et de la demande :

  • Moins de concurrents en crédit, crédits plus chers.

Mais il existe d’autres explications à cela :

  • Baisse de la solvabilité des emprunteurs.
  • Licenciements massifs.

Aussi, pour la prise de risques, les banques imposent des taux d’intérêt élevés. Enfin, l’obtention des prêts devient difficile avec les nouvelles recommandations de HCSF. Les banques pourront donc accorder des prêts, mais à des conditions moins souples. Par conséquent, certains profils d’emprunteurs en sont exclus. Il s’agit :

  • Des ménages aux revenus modestes.
  • Les investisseurs qui ont franchi un taux d’endettement supérieur à 33%.
  • Les emprunteurs avec un état de santé fragile.
  • Les emprunteurs âgés de 60% ou à la retraite.